Les élèves du LTP d’Alarobia sont sortis de leur établissement, hier matin,
suite à un différend avec ceux du lycée technique et professionnel de génie civil de Mahamasina (LTPGCM). Les élèves du LTP Alarobia ont voulu saccager le lycée professionnel de Mahamasina. Ils ont été bloqués avant le rond-point d’Antanimena par les forces de l’ordre. Suite à ces faits, les responsables du lycée technique et professionnel de génie civil de Mahamasina (LTPGCM) ont annoncé la décision de suspendre les cours durant une durée indéterminée. Ces lycéens de l’établissement d’Alarobia ont eu l’intention d’opérer une expédition punitive dans le but de se venger de leur camarade qui avait été agressé récemment par un lycéen du LTPGCM Mahamasina. Ce phénomène désastreux qui a éclaté entre groupes de lycéens est un nouveau pas franchi dans la violence en milieu scolaire. Si ce phénomène s’aggrave, cela peut engendrer un tournant dangereux. En effet, une réaction des autorités de tutelle face à ce fléau est très attendue. D’après une éducatrice spécialisée, Nantenaina R, « ce genre de comportement farouche et violent chez les lycéens peut provenir d’un malaise social qui touche plusieurs foyers de la société malgache… ». Elle d’ajouter que « pour régler ce problème, il faut chercher du côté des motivations profondes, des frustrations, des enjeux de cette violence. Il est également nécessaire d’identifier les dysfonctionnements qui ont permis ce débordement violent. Il faut trouver des solutions radicales pour mettre fin à ce type de drame scolaire en impliquant les parents, les élèves et les éducateurs… ». Les parents des élèves ont demandé aux responsables de ces lycées de vite trouver une solution pour pallier ce problème qui perturbe les études de leurs enfants. Une mère de famille jointe par téléphone a déclaré que « quelle que soit la raison, la violence ne peut pas être tolérée, les responsables doivent confronter les élèves impliqués dans cette bagarre afin de déterminer les causes de ce problème », et de continuer « s’il y a délit qui dépasse les compétences des instances scolaires, il faut solliciter à ce moment les autorités judiciaires pour se saisir de l’affaire ».
Yv Sam
