
La nouvelle équipe de la CENI a été présentée à la presse, hier, en son siège à Alarobia. Une des grandes tâches de cette commission électorale est de gérer l’élection présidentielle de 2023.
La Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) a procédé hier après-midi, en son siège à Alarobia, à l’élection des membres de son bureau. À l’issue du scrutin, Dama Andrianarisedo Retaf Arsène a été porté à la tête de la CENI. Une consécration sans surprise, selon certains observateurs. Les autres membres du bureau sont composés notamment du premier vice-président Andoniaina Andriamalazaray, du deuxième vice-président Houssene Abdallah, du troisième vice-président Laza Rabary Razafimamonjy, du premier rapporteur Andriamarotafikatohanambahoaka Ralaisoavamanjaka, du deuxième Rapporteur Randrianarivonantoanina Tiana Ifanomezantsoa, des Conseillers, Jeannot Guy Georges Razafindraibe, Jacques Michaël Ravalitera et Roger Marc Fidimiafy. La journée d’hier a aussi été marquée par l’adoption du règlement intérieur de la CENI.
Incohérence. Lors de son intervention, le nouveau président de la CENI a évoqué, entre autres, la Révision Annuelle de la Liste Electorale (RAL) dans le court terme. Cette liste électorale qui a été notamment marquée d’incohérence pour ne parler que des doublons. Une question qui reste toujours d’actualité. Il n’a pas manqué également de souligner l’indépendance de cette commission électorale. Tout en soulignant au passage que « tout ce que nous faisons se fera en toute transparence ». Il a lancé notamment une collaboration de la part de tout un chacun. Force est cependant de constater que les élections qui se sont passées dans le pays ont été, dans la plupart des cas, à la source de contestations. Une situation que cette nouvelle équipe devra gérer. D’ailleurs, 2023 n’est pas loin.
Dominique R.