
Le Bureau permanent et la conférence des présidents n’ont pas priorisé trois propositions de loi qui vont du TG à l’ITG.
Trois Propositions de loi (PL) n’ont pas été retenues dans le dernier ordre du jour de la deuxième session ordinaire de l’Assemblée nationale qui prendra fin le 19 décembre prochain, à l’issue de 60 jours de travaux. Il s’agit respectivement de la PL portant légalisation du « Toaka Gasy » (TG) avancée par le député IRD élu à Ikongo et non moins vice-président de l’Assemblée nationale, Jean Brunelle Razafintsiandraofa ; de la PL portant modification de la loi sur les successions soumise par la députée IRD élue dans le IIème Arrondissement, Lanto Rakotomanga. Le deuxième questeur chargé des Relations publiques et de la Législation veut avancer le rang de l’épouse dans l’ordre de succession ; and last but not least, la PL relative à l’Interruption Thérapeutique de Grossesse (ITG) défendue par la députée indépendante élue à Tsihombe, Masy Goulamaly qui est la présidente de la Commission Genre et Développement à Tsimbazaza. Elle est également la vice-présidente de la Commission Egalité du Genre, de la Promotion de la femme au sein du Parlement de la Communauté des Etats d’Afrique Australe (SADC).
Délai de réflexion. Au regard du Bureau permanent et de la conférence des présidents au niveau de la représentation nationale, les trois propositions de loi ne sont pas urgentes par rapport aux priorités actuelles. Elles sont renvoyées à la prochaine session ordinaire qui débutera le 3 mai 2022. Les députés auront un délai de réflexion et de consultation de leurs électeurs de quatre mois et demi par rapport à ces trois PL qui ne font pas l’unanimité dans les travées de l’hémicycle, y compris dans les rangs des élus IRD. La première session ordinaire de l’année 2022 s’annonce …extraordinaire avec ces trois PL qui font débat à la Chambre basse. Cela n’empêche pas, néanmoins, certains députés pro-TG (nuance avec TGV) de consommer avant de voter.
R.O