
Toutes les parties prenantes sont mobilisées pour une redynamisation du secteur de l’élevage.
On peut citer, entre autres, les représentants de l’Etat, les Collectivités territoriales décentralisées (CTD), les groupements d’éleveurs, les industriels et les Partenaires techniques et financiers (PTF). Des centaines d’acteurs issus de toutes les régions de l’île participent ainsi au colloque national de l’élevage qui se tient depuis hier au CCI Ivato. « L’objectif consiste à identifier tous les obstacles et les opportunités de ce secteur tout en recueillant les propositions de ces différents acteurs en vue d’élaborer d’une manière inclusive et participative, la stratégie de développement intégré de l’élevage à Madagascar », a expliqué le ministre de l’Agriculture et de l’Élevage, Harifidy Ramilison, lors de l’ouverture officielle de ce colloque, hier.
Solliciter le secteur privé. Parmi les points clés à discuter dans le cadre de ce colloque, il a soulevé entre autres, la santé et l’alimentation animale, l’appui à la production, le développement des chaînes de valeur de chaque filière d’élevage et le soutien à la consommation des produits d’origine animale. « Les maladies affectant les cheptels d’élevage et qui démotivent les éleveurs, y seront également débattues », a poursuivi le vice-ministre de l’Élevage, le Dr Raymond. Il est à noter que des colloques régionaux ont été organisés en vue de consulter tous les acteurs y compris les éleveurs dans les régions avant de procéder à ce colloque national. « Notre département ne ménage pas ses efforts pour solliciter le secteur privé à investir davantage dans le secteur de l’élevage en appuyant les petits exploitants agricoles familiaux pour améliorer leur niveau de vie. Ce qui permettra de réaliser le velirano présidentiel qu’est l’autosuffisance alimentaire », selon toujours le ministre de tutelle.
Consommation de protéines. Et lui d’enchaîner que les recommandations émises par toutes les parties prenantes visant à redynamiser le secteur de l’élevage, à l’issue de ce colloque, seront soumises au président de la République. Mais en parlant de la consommation de protéines, Madagascar demeure bien loin de la moyenne des pays en voie de développement. « Cela résulte de la faiblesse du pouvoir d’achat de la population et de l’insuffisance des produits d’élevage pour répondre aux besoins locaux », a évoqué le président de la commission Agriculture et Élevage du Groupement des entreprises de Madagascar (GEM), Rivo Andriamanalina.
Navalona R.