Le projet de Loi de Règlement 2018 a été voté par les sénateurs à l’issue d’une séance plénière qui s’est tenue hier, et ce, sans amendement.
Il est à noter que la Loi de Règlement constitue un outil indispensable en matière de gestion financière de l’Etat, permettant d’évaluer financièrement les actions du gouvernement, d’orienter la politique générale et d’informer les citoyens sur la situation financière de l’Etat. Ce projet de Loi de Règlement met en exergue l’appréciation budgétaire et l’appréciation de la performance des pouvoirs publics ainsi que des différents secteurs d’activité, au cours de l’année 2018. Il arrête le montant définitif des recettes encaissées et des dépenses ordonnancées au cours de la gestion de cette année civile considérée. Tels sont, entre autres, les points saillants qui ont été évoqués lors de cette séance plénière dirigée par le président du Sénat, Herimanana Razafimahefa. Les membres du bureau permanent de cette institution ainsi que les sénateurs y ont participé activement.
Révisé à la hausse. Par ailleurs, une séance d’information et de discussion entre les sénateurs et l’association Formagri s’est tenue hier au palais de Verre à Anosikely. Cette dernière a fait connaître ses actions contribuant au développement rural, notamment en matière de formation des organisations paysannes. Raison pour laquelle, elle a réclamé la reprise de l’université paysanne. En effet, le manque de formation, la difficulté d’accès au financement, le problème foncier, le manque de débouchés et les impacts du changement climatique, sont entre autres, les obstacles au développement du secteur de l’agriculture et de l’élevage à Madagascar. « Notre formation est basée sur le soutien des paysans à devenir des leaders afin qu’ils puissent défendre eux-mêmes leurs intérêts tout en convaincant les décideurs », a évoqué Charles Razafiarisoa, formateur au sein de Formagri.
De son côté, le sénateur Jean André Ndremanjary a sollicité l’association à former les paysans dans la région Atsimo Atsinanana, qui pratiquent encore les techniques de production traditionnelles. Quant au Rapporteur général du Sénat, Raymond Rasolondratsimba, il a soulevé que le budget alloué au ministère de l’Agriculture et de l’Élevage doit être révisé à la hausse étant donné que le développement rural et le soutien aux paysans constituent la base du développement de la nation.
Navalona R.
