
Une fois encore, le ciel du secteur de l’évènementiel tananarivien commence à s’assombrir suite aux décisions prises en conseil des ministres du 15 décembre. Les limitations sanitaires repointent leur nez, pas plus de 100 personnes pour les rassemblement en salle. Interdiction de réunir du public, des gens,…en plein air.
« Bye bye » donc les Antsahamanitra, les Palais des Sports, les Analamaitso, Cc Esca et compagnie. Heureusement, que les lieux de spectacles en plein air sont plus ou moins délaissés en période de pluie. Une responsable d’un lieu festif de la capitale veut garder la tête froide. « Nous allons poursuivre nos évènements, les gestes barrières seront appliqués avec rigueur ».
A l’entendre, elle ne sera pas la seule à s’adapter à la situation. Les regards se tournent alors vers les légions de petites salles et cabarets de la capitale. Eux peuvent accueillir moins de 100 personnes, en ne rentrant pas dans leurs frais. « Comme depuis deux ans, nous craignons toujours que ces premières initiatives ne sont que les prémices de mesures de plus en plus dures », ajoute–t–elle.
En ces périodes de Noël et de fin d’année, ce sont les organisateurs de soirées de la Saint-Sylvestre qui vont être pénalisés. Par ailleurs, le paysage événementiel de la capitale a été plutôt prudent. En ce jour de 17 décembre, aucune soirée de réveillon n’a encore été manifestée.
Maminirina Rado