Le premier sentiment éprouvé par tous après de longues heures d’incertitude a été un immense soulagement. Dans un deuxième temps, ils ont salué la bravoure du général de division Serge Gellé, secrétaire d’État à la gendarmerie. Il a fait honneur à la tradition militaire en endurant des conditions extrêmes pour s’accrocher à la vie. La foi l’a guidé et elle lui a permis, après de longues heures passées à nager dans une eau glacée, d’être recueilli par un pêcheur. Il ressort grandi de cette épreuve qui le marquera durablement. C’est une nouvelle étape de sa vie d’homme et de militaire qu’il vient de franchir et toute la Nation lui témoigne son respect.
Le courage et l’exploit du général Serge Gellé
Quand la nouvelle de l’accident d’hélicoptère est tombée dans la nuit du lundi à mardi, ce fut la sidération dans les salles de rédaction. On apprenait que l’engin s’était abîmé en mer et que les quatre occupants étaient portés disparus. La Une du journal devait être remaniée. C’est longtemps après le bouclage que le titre paru sur la première page a été placé. C’est à l’aube que l’on a appris que le SEG était sain et sauf après avoir nagé durant plusieurs heures dans une mer démontée. Le soulagement de tous a été immense et Midi Madagasikara a été l’un des premiers à en faire part sur sa page Facebook. Mais la rédaction présente ses excuses pour le titre qui a été mis en manchette à la Une. Nous nous joignons à tous ceux qui ont salué la bravoure du général Serge Gellé. Il a réalisé un exploit héroïque dans la plus pure tradition militaire. Il a tenu bon dans des conditions extrêmes, ne lâchant jamais prise et il fut guidé par une foi inébranlable. Encore affaibli par l’épreuve qu’il a traversée, il ne s’est pas dérobé aux questions du journaliste présent sur place. Il s’est encore inquiété du sort de ses compagnons d’infortune dans l’hélicoptère. Il est maintenant de retour dans la Capitale où il va recevoir des soins appropriés et récupérer de ces longues heures passées dans le doute et l’incertitude. Nous saluons votre courage, mon général, et nous vous témoignons toute notre admiration.
Patrice RABE