Le programme national de l’entrepreneuriat « Fihariana » a relancé le crédit « Miarina » en collaboration avec ses banques partenaires afin de soutenir le secteur privé face à la propagation de la Covid-19 dans le pays.
L’an dernier, une enveloppe de 45 milliards Ar a été allouée par le programme Fihariana à travers le crédit « Miarina » au profit de 714 Petites et Moyennes Entreprises (PME) ou Petites et Moyennes Industries (PMI) réparties dans toutes les régions de l’île. Ce qui a permis de préserver 13 838 emplois. Cette fois-ci, un financement additionnel de l’ordre de 40 milliards Ar sera mobilisé en collaboration avec les banques partenaires de ce programme Fihariana. Il s’agit notamment d’un accompagnement financier destiné aux entreprises formelles opérant dans différents secteurs d’activité.
Suivi actif. Toute entreprise désirant bénéficier de ce soutien financier est ainsi sollicitée à se renseigner et déposer ses dossiers de demande de financement auprès des banques BNI Madagascar et BOA Madagascar. Pour sa part, le programme Fihariana s’engage à faire un suivi actif de tous dossiers soumis auprès de ses banques partenaires. C’est un autre signe d’engagement du programme auprès des PME/PMI à Madagascar tout en contribuant à la réalisation des velirano n°6 « Emploi décent pour tous » et n°7 « Industrialisation de Madagascar ». Rappelons que ce crédit « Miarina » a été initié par le président de la République suite à sa rencontre avec le secteur privé qui a été touché par la crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19 en 2020.
Taux d’intérêt inchangé. En revanche, des critères d’éligibilité sont imposés à toute entreprise soumissionnaire. À titre d’illustration, celle-ci doit avoir plus de trois ans d’existence tout en enregistrant un chiffre d’affaires de moins de 5 milliards d’ariary. Quant aux conditions de prêt, le taux d’intérêt préférentiel de l’ordre de 8% moyennant un différé de 6 mois pour un remboursement de 24 mois, reste inchangé. Par ailleurs, le programme « Fihariana » offre systématiquement des formations liées à la gestion d’entreprise en situation de crise afin d’identifier de nouvelles opportunités et de définir un nouveau plan d’affaires si nécessaire.
Navalona R.
