
Les besoins en matière de concentrateurs d’oxygène sont satisfaits jusqu’à présent dans les centres de traitement de la Covid-19 où la prise en charge des malades présentant une forme modérée de la maladie nécessite l’usage de ces équipements.
Les patients dans les centres de traitement de la Covid-19 bénéficient gratuitement des équipements utilisés dans le cadre d’une oxygénothérapie tels les concentrateurs d’oxygène. Dans les établissements et cliniques privés, ces équipements sont également très sollicités. Disponibles sur le marché local au niveau des pharmacies et autres entreprises commerciales spécialisées, les concentrateurs d’oxygène sont également très recherchés. Les ventes sont en augmentation, ces dernières semaines d’après les constats auprès de ces établissements. Plusieurs pharmacies dans la capitale disposant de ce type de produits, les proposent à des prix allant de 4 millions à 8 millions d’ariary environ. Cette fourchette de prix a connu une légère baisse par rapport aux prix pratiqués durant la période de flambée de l’épidémie en 2020 où il n’était pas rare de voir ces produits proposés à plus de 10 millions d’ariary.
Sur les réseaux sociaux. Des concentrateurs d’oxygène, neufs ou d’occasion, sont également visibles sur les réseaux sociaux, proposés à la vente à des prix légèrement moindres, ou à la location par des boutiques en ligne ou par des particuliers. Loués à la journée ou à la semaine, à raison de 200 000 ariary par jour environ, les produits intéressent notamment les malades ou leurs proches, ne souhaitant pas ou ne pouvant opter pour l’achat d’un appareil dont ils ne sont pas certains de pouvoir rentabiliser après l’usage prévu.
Rappelons que le concentrateur d’oxygène fournit de l’oxygène à son utilisateur à travers un principe d’aspiration de l’air ambiant pour en concentrer l’oxygène et séparer celui-ci de l’azote, sachant que l’air est constitué d’environ 20 % d’oxygène et de 79 % d’azote. L’usage médical de ces appareils est destiné aux malades souffrant d’insuffisance respiratoire.
Hanitra R.