Avec la nouvelle année 2022, le compte à rebours va commencer pour l’actuel président de la République.
Candidat. « Le président de la République en exercice qui se porte candidat aux élections présidentielles démissionne de son poste 60 jours avant la date du scrutin présidentiel (…) ». En application de ces dispositions de l’article 46 alinéa 2 de la Constitution, Andry Rajoelina devra rendre son tablier deux mois avant le premier tour de l’élection présidentielle de 2023. En effet, il sera certainement candidat à sa propre succession pour poursuivre la réalisation de ses « velirano » qu’il n’aura pas le temps de parachever d’ici deux ans, à cause notamment de la pandémie de Covid-19 qui a bouleversé, du moins en partie, son programme.
19 septembre 2023. Selon l’article 47 alinéa 1er de la loi fondamentale, « l’élection du président de la République a lieu 30 jours au moins et 60 jours au plus avant l’expiration du mandat du président en exercice ». L’article 48 alinéa 4 de préciser que « le mandat présidentiel commence à partir du jour de la prestation de serment ». L’investiture de l’actuel locataire d’Iavoloha ayant eu lieu le 19 janvier 2019, le premier tour de la prochaine présidentielle se tiendra le 19 novembre 2023 au plus tôt et le 19 décembre de la même année au plus tard. Dans le premier cas de figure, Andry Rajoelina démissionnera le 19 septembre 2023.
19 octobre 2023. Dans la seconde hypothèse, le président de la République en titre quittera son poste le 19 octobre 2023. En somme, il lui reste un peu moins de deux ans avant de rendre les clés du Palais d’Iavoloha. D’ici là, le TGV redoublera sans doute de vitesse pour rattraper le temps perdu pour cause de coronavirus, quand bien même le regain de nouveaux cas pourrait de nouveau l’empêcher d’aller à fond de train.
R.O
