Les passagers se font rares dans les gares routières. La hausse des frais ainsi que la situation sanitaire actuelle sont les raisons du manque d’engouement
Une baisse significative de la demande. Après les festivités de Noël, le calme est revenu dans les gares routières. Du côté du stationnement Fasan’ny Karana , les flux de passagers ont baissé jusqu’à 75%. Quelques jours avant Noël, 230 véhicules environ prenaient le départ au quotidien mais actuellement, il n’en reste plus qu’une cinquantaine. La plupart des passagers sont constitués de travailleurs contraints de se déplacer en province et les vacanciers se font rares. « La majorité des véhicules sont restés en province faute de passagers. Ceux qui sont opérationnels essaient de combler le manque à gagner par le transport de marchandises », selon le vice-président du stationnement Fasan’ny Karana, Velomanantsoa Rakotoarivelo.
Tarifs. Si les coopératives de transport auprès de la gare routière Maki ont déjà procédé à la hausse des frais, celles du Fasan’ny Karana ont appliqué la hausse mais en ordre dispersé. Si certaines coopératives desservant Tana-Toliara ont déjà augmenté les tarifs à 80 000 ariary, d’autres reliant Tana-Ambositra ont maintenu les frais habituels de 19 000 ariary. Les avis divergent, certains pensent que procéder à l’augmentation des tarifs ne fera que diminuer davantage la clientèle. Pour d’autres, cette augmentation devrait être de 25% et non de 50%. « La dernière hausse remonte à 2014 mais compte tenu de la conjoncture actuelle, elle devrait être faite de manière progressive pour que les passagers puissent s’y habituer », selon Heritiana , transporteur. Le vice-président du Fasan’ny Karana a indiqué qu’une réunion sera organisée pour l’uniformisation des tickets de transport.
Narindra Rakotobe
