Il a toujours fait les choses en grand. Fidèle à lui-même, le chanteur, pour son grand retour, va investir le Coliséum pour un show aussi grandiose que ceux qui ont autrefois fait sa renommée.
Plus d’un titre chanté dans différents dialectes, des clips avec une centaine de participants venus des quatre coins du pays, des concerts avec des costumes inédits, imaginés par l’artiste lui-même… Njakatiana a toujours vu et fait les choses en grand. Une initiative qui lui a valu le respect des autres artistes, parmi lesquels Fanja Andriamanantena : « Je compte sur les doigts d’une seule main ceux que j’appellerais les précurseurs des spectacles grandioses. Lui en est un, avec son équipe. Tout au début, il ne s’occupait que de lui. C’était évidemment faire preuve d’audace, car ameuter des milliers de spectateurs n’est pas chose aisée. Mais il l’a fait ». Et il va le refaire ! Le 1er novembre, Njakatiana va investir le Coliséum. Aucun autre artiste à l’affiche, que lui ! Un défi et un pari audacieux mais il prend le risque. Après tout, qui ne tente rien n’a rien.
Njakatiana, le retour. Originaire de la Capitale mais ayant grandi loin de Tana et côtoyé des amis issus des diverses régions de Madagascar, Njakatiana a essayé autant que possible de mettre en avant dans ses compositions les différentes manières de parler et les rythmes faisant l’authenticité de chaque région. Ses concerts, pour les mélomanes et ses inconditionnels étaient, le plus souvent, plein de surprises et d’inattendus. C’est avec ces mêmes ingrédients qu’il compte séduire le public. « Le dernier concert que j’ai donné à Antsonjombe remonte en 2005. A l’époque, la scène était encore très précaire. Les artistes comme les spectateurs étaient souvent plongés dans une fumée de poussières mais qui importait. Il y avait de l’ambiance », se souvient le chanteur. Pour son retour au Coliséum, il promet une ambiance et un spectacle aussi grandioses que ceux auxquels il avait habitué ses fans autrefois. Il va même essayer de se surpasser. Njakatiana au Coliséum, à voir donc !
Mahetsaka
