C’est avec l’argent des contribuables que les députés, ainsi que leurs Assistants parlementaires et Assistants techniques perçoivent leurs salaires et avantages.
Décidément, le Palais de Tsimbazaza est devenu un lieu de rencontre pour les politiciens cherchant à se faire de l’argent facile. En effet, après avoir appris que leurs salaires et avantages mensuels s’élèvent à 50 millions de Fmg, une information qui n’a jamais été démentie par les membres du Bureau permanent de l’Assemblée nationale, et après la publication cette semaine des quotas en carburant de 15 à 20 millions de Fmg mensuels pour les simples députés et les présidents de groupes parlementaires, 50 millions de Fmg pour les Vice-présidents et Questeurs et 100 millions de Fmg pour le président de cette Institution, les parlementaires se trouvent de nouveau mêlés à un système de « filouterie institutionnalisé ». En effet, de sources concordantes, le Bureau permanent a décidé d’accorder à chaque député de recruter 4 Assistants techniques, outre leur droit d’avoir 5 Assistants parlementaires. Chaque parlementaire disposera donc d’un Cabinet composé au minimum de 9 personnes.
Personnes fictives. Bon nombre d’observateurs se demandent quelle seront les principales missions et attributions de toute cette armada qui entoure les parlementaires. D’autant plus que depuis toujours, les assistants parlementaires ont généralement été réduits à des simples secrétaires pour les députés. La Chambre basse est devenue de plus en plus budgétivore. D’après les informations, ces Assistants techniques percevront un salaire mensuel de 4,5 millions de Fmg, des crédits téléphoniques et des tickets carburants. Pourtant, nul n’ignore que les proches collaborateurs des débutés sont généralement leurs proches familles. Parfois, la liste est remplie de noms de personnes fictives. Une source a laissé entendre que lors du paiement des avantages des Assistants parlementaires, plusieurs députés auraient été aperçus faire la queue devant le bureau du Questeur I, Siteny Andrianasoloniaiko certainement pour empocher la part de ces personnes inventées de toute pièce. Cependant ici, le conditionnel est de mise. Il convient de noter que c’est avec l’argent des contribuables que les députés, ainsi que leurs Assistants parlementaires et Assistants techniques perçoivent leurs salaires et avantages.
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