
La lumière au bout du tunnel ? Des milliers de personnes quittent massivement le Sud de l’île chaque année pour fuir la famine. Les ressources naturelles sont en danger à cause des mouvements migratoires et les études ont même rapporté qu’une partie des migrants est à l’origine de la destruction de l’environnement. C’est le cas à Madiromaroanaka, dans la commune rurale de Tsaramandroso, district d’Ambatoboeny sur la route nationale n°4. Pour aider les migrants à se prendre en main et pour préserver l’environnement, le gouvernorat de Boeny et ses partenaires ont prévu de mettre à leur disposition 117 ha de terrain pour qu’ils puissent les exploiter.
Formations. Les migrants bénéficieront d’une formation professionnelle pour la plantation d’arbres fruitiers, de légumes, de riz, de manioc et de maïs. Le projet doit démarrer en cette période de pluies, selon le gouverneur de la région Boeny, Mokhtar Salim Andriatomanga, lors de la réunion avec le comité technique en fin de semaine. Pour pouvoir bénéficier de ce projet, le gouvernorat a imposé des critères. La carte d’identité nationale ainsi que l’attestation de déménagement seront exigées aux bénéficiaires. Ils doivent aussi être inscrits dans le fokontany dans lequel ils habitent actuellement.
Narindra Rakotobe