Après l’audition du PDG deFitrama et non moins président fondateur de l’association Hafari malagasy, Jean Nirina Rafanomezantsoa, par la section de la cybercriminalité de la gendarmerie du Toby Ratsimandrava à Andrefan’Ambohijanahary, fin décembre 2021, c’était au tour du directeur de la communication de Fitrama de passer devant les enquêteurs de ce service, lundi 11 janvier. Il s’agit de Herilala Andrianaivo. Évidemment, sa convocation à la gendarmerie a une liaison avec l’affaire impliquant Jean Nirina Rafanomezantsoa suite à une plainte déposée par le député de Madagascar élu dans le 4e arrondissement de la Commune urbaine d’Antananarivo auprès du Parquet du tribunal de première instance d’Antananarivo. Expliquant l’objet de sa convocation auprès de la gendarmerie, Herilala Andrianaivo souligne qu’en réalité, les questions posées par les enquêteurs concernent surtout une vidéo jugée compromettante et portant atteinte au plaignant. Interpellé sur ce document, Jean Nirina Rafanomezantsoa a nié son implication dans cette affaire. Raison pour laquelle la gendarmerie est remontée à son directeur de la communication. Rejetant sa responsabilité dans cette accusation, ce dernier affirme que la vidéo est fausse pour signifier qu’il s’agit d’un élément monté de toutes pièces pour l’épingler. Il affirme que tous les matériels de travail dans son service ont été fouillés mais cela n’a rien prouvé. À l’issue de son enquête qui a duré quelques heures, Herilala Andrianaivo a pu regagner son domicile. Néanmoins, il est tenu de fournir plus de preuves pour se défendre. À ce sujet, ce journaliste de profession souligne qu’il connaît son métier. « Je connais l’éthique et la déontologie régissant ma profession et je n’ai jamais enfreint aucun texte réglementaire », conclut-il en précisant qu’il est actuellement à sa 16e année de service.
T.M.
