Ils sont réputés comme ayant de fortes valeurs nutritives. Bien que les insectes ne font pas encore l’objet d’activités de production dans la plupart des pays, leur élevage représente un champ nouveau qui recèle un immense potentiel pour parvenir à assurer, tout au long de l’année et avec très peu de ressources, la production d’aliments destinés à la consommation humaine et animale, selon une communication faite par la Banque mondiale. Ce jour, cette institution financière internationale qui œuvre pour le développement organise une conférence virtuelle sous le thème « Élevage d’insectes et hydroponie en Afrique : la nouvelle économie circulaire du secteur alimentaire ». D’après les explications, ces insectes sont nourris avec des déchets organiques et peuvent se transformer rapidement en nourriture riche en protéines pour les êtres humains et les animaux. Et leurs déchets peuvent être réintroduits dans le sol en tant que biofertilisants, créant ainsi une économie circulaire. « Le continent dispose déjà de sites hydroponiques et de plus de 850 structures d’élevage d’insectes qui produisent des aliments destinés à la consommation humaine et animale. Le développement de ce secteur encore balbutiant, en Afrique et ailleurs, pourrait créer des millions d’emplois, notamment pour les femmes et les jeunes », a indiqué la Banque mondiale. À noter que ces différentes informations seront approfondies durant la conférence virtuelle de ce jour, par des spécialistes du développement et des experts de la Banque mondiale. Selon l’institution, il s’agit d’actions en faveur de l’amélioration de la sécurité alimentaire.
Antsa R.