Les Jeux des Îles de l’Océan Indien auront lieu à Madagascar en 2023. Un rendez-vous à ne pas rater même s’il va encore falloir faire une véritable révolution pour certaines disciplines où les chances malgaches sont très minces.
C’est le cas notamment de la voile où les amateurs de la Grande Île se trouvent très loin derrière les Réunionnais, Mauriciens et Seychellois. Mais la voile n’est pas tout, car il y a aussi le volley et par ricochet le beach volley où beaucoup d’efforts doivent être faits pour espérer ravir l’or tant chez les hommes que chez les dames. Dans cette saga, même l’athlétisme se doit de performer dans certaines spécialités comme les sauts et plus particulièrement à la perche où Madagascar souffre en comparaison aux autres îles. La force de l’athlétisme réside toutefois sur les courses de fond et le marathon, mais est-ce assez pour prendre la première place dans cette discipline ? Un nouveau challenge pour le nouveau président de la FMA qui aspire à une aide conséquente de l’Etat pour tirer vers le haut l’athlétisme qui affiche ces derniers temps une baisse de forme inquiétante.
Des 23 disciplines inscrites à cette 11ème édition des Jeux des Îles, la pétanque fait figure de valeur sûre car elle est en mesure de rafler toutes les médailles d’or en lice. Le basket-ball figure aussi parmi nos meilleures chances tant chez les hommes que chez les dames. Mais le doute est encore présent en ce qui concerne le volley et même le beach volley, à moins d’une véritable révolution.
Le handisport a aussi besoin d’un réel soutien pour espérer faire jeu égal avec la Réunion qui fait figure de grand favori. Tout le contraire du rugby en fait qui est capable de tout gagner comme lors des derniers Jeux des Îles de Maurice. Pour peu qu’on lui donne les moyens, le président Marcel Rakotomalala est capable de porter à bout de bras et sur la plus haute marche, l’ovale malgache nettement supérieur par rapport aux autres îles. L’autre grand favori de ces Jeux des Îles 2023 est incontestablement l’haltérophilie où le président Harinelina Andriamanarivo a fait ce qu’il fallait pour faire de cette discipline une des plus grandes pourvoyeuses de médaille. Rosinah et ses camarades n’ont pas d’adversaires à leur taille sur le plan de l’Océan Indien même s’ils ne bénéficient que peu ou prou de l’aide du ministère de tutelle.
D’autres disciples notamment le tennis et le tennis de table ont besoin d’un travail en profondeur pour espérer tenir un quelconque rôle. Et à une année, voire plus, de cet événement, le MJS doit mettre en branle une véritable politique de développement pour toutes les disciplines sans exception. Le succès est à ce prix.
Clément RABARY