
Le secteur urbain présente des problématiques de plus en plus complexes et a pris une avancée significative pour la mobilisation de partenariats.
L’urbanisme attire davantage l’attention des partenaires de développement. C’est ce qui a été constaté lors de la table ronde du secteur urbain qui s’est tenu hier à la salle vitrée du MATSF (Ministère de l’Aménagement du Territoire et des Services Fonciers) à Anosy. Il s’agit d’un événement du Groupe Sectoriel Urbain (GSU), une plateforme qui réunit les partenaires techniques et financiers, ainsi que les ministères concernés par le secteur. « Actuellement présidé le MATSF et la Banque mondiale, le GSU tient des rencontres périodiques pour partager des informations sur les projets urbains en cours et en perspective, coordonner la mise en œuvre de ces projets, mobiliser plus de financement et de partenariat pour multiplier les projets urbains et réfléchir sur des thèmes critiques ou pertinents. La dernière rencontre du GSU s’est tenue en octobre 2020, au moment où le ministère venait d’élaborer le dossier sectoriel urbain, c’est-à-dire la programmation 2021-2031 du secteur de développement urbain. La rencontre de ce jour vient en continuité de celle de 2020, pour présenter et échanger à nouveau sur cet agenda 2031 », ont indiqué les représentants du MATSF, lors d’un point de presse organisé à l’issue de la rencontre.
Focus. Certes, le GSU a participé massivement et activement à la table ronde, à travers les organismes multilatéraux et bilatéraux, les corps diplomatiques, quelques ministères et les réseaux de maires. Selon les participants, une organisation en sous groupe a été adoptée pour coordonner, monter et réaliser des projets. Cinq thématiques ont donc émergé à l’issue de la table ronde. Premièrement, l’assainissement urbain, les déchets et l’eau potable. Deuxièmement, la gouvernance urbaine, la décentralisation et le foncier urbain. Troisièmement, les infrastructures structurantes, l’énergie et les actions intégrées. Quatrièmement, le social et la migration. Et cinquièmement, la résilience urbaine. Selon les informations, les zones d’intervention sont classées en quatre, notamment le Grand Antananarivo, les villes secondaires, les villes moyennes et petites et les villes du grand Sud. « Les sous groupes comprennent les bailleurs et les ministères qui travaillent déjà sur ces thématiques ou dans ces zones d’intervention. Ils identifient ensemble les actions et projets à faire, par rapport à la grande ligne de programmation déjà présentée par le MATSF », ont indiqué les participants de la table ronde. En outre, ils ont soutenu la nécessité de communiquer de façon claire la stratégie de l’urbanisation à Madagascar sous l’impulsion du MATSF, de prioriser et de coordonner les investissements.
Antsa R.