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es impacts économiques des fortes pluies de ces deux dernières semaines s’aggravent de jour en jour. Outre les dégâts sur les infrastructures publiques, les routes, l’inondation des zones habitées, etc. les activités agricoles sont également touchées par les précipitations intenses, dans la région Analamanga. « Les pluies sont trop fortes, par rapport à la capacité des canaux d’évacuation. Nous n’arrivons plus à dormir. Jours et nuits, nous sommes obligés de surveiller les zones cultivées, pour s’assurer qu’il n’y ait pas de rupture de digue ou autres problèmes de ce genre », nous a confié un riziculteur opérant dans le district d’Avaradrano. D’après ses explications, l’érosion du sol représente également une grande problématique, car aujourd’hui, les zones cultivées sont facilement ensablées, dès que les fortes pluies surviennent. C’est d’ailleurs ce qui cause le plus de dégâts chez les cultivateurs d’Antananarivo et ses environs. Il faut noter que les pertes de productions agricoles actuelles auront certainement des répercussions significatives sur le pouvoir d’achat des consommateurs, aussi bien en milieu rural qu’en milieu urbain, faute de production locale.
Antsa R.