Après l’inspection de l’état d’avancement des travaux de réfection de la RN6 dans la région de Diana, le ministre des Travaux Publics, Jerry Hatrefindrazana, a lancé ensuite les travaux de réhabilitation de la RN5A reliant notamment Vohémar et Antalaha, la semaine dernière.
Ce tronçon de route mesure environ 228 km. « Nous allons traiter tous les points noirs afin d’assurer la libre circulation des biens et des personnes, et ce, tout en réduisant la durée du trajet des véhicules empruntant ce chemin », a-t-il déclaré. Ce qui permettra également de fluidifier les échanges commerciaux entre les régions de Diana et de Sava. Leur liaison est coupée depuis de longues années en raison de l’impraticabilité des routes les desservant, d’après les explications du gouverneur de la région de Sava. En outre, l’accessibilité de tous les acteurs économiques locaux au port à Vohémar contribue en même temps au développement des exportations des produits à forte potentialité de ces régions à l’extérieur, pour ne citer que la vanille et le cacao.
Retard. Toujours dans le cadre de sa visite dans la partie Nord de l’île, le ministre Jerry Hatrefindrazana a effectué le contrôle sur la mise en œuvre du projet de réhabilitation des routes reliant Vohémar et Ambilobe, un des grands projets lancés par le président de la République. « Ce projet accuse un retard sur l’exécution des travaux. L’entrepreneur doit déployer plus d’efforts afin de respecter le délai prévu dans ses cahiers de charge sans négliger le respect de la qualité pour une meilleure durabilité des infrastructures routières », a-t-il ordonné. Il est à noter que l’état d’avancement de ces travaux de réfection de route desservant Ambilobe et Vohémar, d’une longueur totale de 165 km, est actuellement de l’ordre de 65% alors qu’ils sont prévus achever en mai 2022, selon les explications des techniciens du ministère de tutelle. « En principe, ces travaux auraient dû être exécutés à plus de 80%, à ce stade », ont-ils enchaîné. De gros travaux attendent encore l’entrepreneur titulaire de ce marché. Il s’agit notamment de la réalisation des couches d’enrobées.
Retombées économiques. Par ailleurs, le ministre de tutelle a réitéré qu’il s’avère indispensable de réhabiliter toutes les routes reliant non seulement Vohémar et Ambilobe mais aussi jusqu’à Antalaha afin qu’il y ait plus de retombées économiques positives pour la population locale. Les transporteurs de taxis-brousse empruntant ce chemin affichent un grand espoir quant au développement de leur secteur une fois que les travaux de réhabilitation de ce tronçon de route seront terminés. « Actuellement, nous effectuons le trajet entre Vohémar et Ambilobe en l’espace de cinq heures en moyenne au lieu de sept heures auparavant », ont-ils témoigné.
Navalona R.
