Celui qui a dénoncé la corruption pendant les débuts de la crise sanitaire liée au coronavirus est une fois de plus comparu à la barre. Alors que cette affaire est encore en appel après que Ravo Nambinina n’ait pas été satisfait du verdict, une autre plainte a été déposée contre lui. Dans cette nouvelle affaire, la gendarmerie se porte partie civile et se présente victime de menace à la suite des soi-disant diffamations par internet de Ravo Nambinina. Son enquête préliminaire s’est déroulée jeudi dernier. A l’issue du procès par le tribunal correctionnel, la demande de renvoi de l’affaire par la défense du lanceur d’alerte a été accordée. Depuis l’annonce de ce nouveau dossier judiciaire, l’affaire a enflammé les internautes, notamment les activistes des réseaux sociaux. Certains partis politiques et membres de la société civile ont brisé, encore une fois, l’omerta pour dénoncer un dérèglement flagrant de plusieurs systèmes. Le fait qu’il ait lancé une alerte sur des faits de corruptions, malgré les preuves qu’il a avancées, lui a valu des représailles judiciaires, selon l’interprétation de certains observateurs de la vie politique. En effet, depuis sa dénonciation par le réseau social, une pluie de plaintes est tombée à son encontre. Deux ans après, la série noire n’en finit pas pour Ravo Nambinina. Les projecteurs sont de nouveau braqués sur un énième procès.
D.R
