
Les infrastructures scolaires n’accueilleront plus les sinistrés durant la période cyclonique. Le ministère de la Population envisage de construire des sites d’hébergement pour les abriter.
Chaque année, Madagascar enregistre des milliers de sinistrés suite aux fortes pluies ou après le passage des cyclones. La capacité d’accueil des infrastructures en place comme le SEBA et l’Ex-MADCAP est largement insuffisante par rapport au besoin, si l’on ne cite que le cas d’Antananarivo qui est toujours l’épicentre des dégâts. Comme solution, l’État à travers le ministère de la Population, de la Protection sociale et de la Promotion de la femme (MPPSPF) prévoit de construire des sites d’hébergement pour les accueillir, selon la ministre Princia Soafilira. Plusieurs entités comme le Gouvernorat, la Commune urbaine d’Antananarivo et les communes périphériques travaillent de concert pour l’identification de leur lieu d’implantation. L’objectif étant de donner un abri provisoire digne de ce nom aux personnes qui en ont besoin mais également de ne pas perturber le calendrier scolaire car jusqu’à présent, les écoles ont toujours servi de sites d’accueil lors des catastrophes naturelles.
Relogement. Concernant la prise en charge des sinistrés lors du passage du cyclone entraînant de fortes pluies dans le pays dernièrement, le MPPSPF a déjà mobilisé ses efforts pour qu’ils ne puissent pas se sentir lésés. Jusqu’ici, 110 000 personnes environ auprès des 104 sites à Analamanga ont pu bénéficier de trois repas par jour. Ils ont également eu droit à de la farine fortifiée « Koba Aina » en guise de petit déjeuner. Certains sinistrés ont déjà regagné leurs domiciles actuellement. Ceux qui ont des maisons détruites sont par contre contraints de rester auprès des sites d’hébergement. Le MPPSPF est déjà à la recherche d’une solution pour la reconstruction des infrastructures endommagées. Leur relogement provisoire dans les « tranompokonolona » est aussi une option à ne pas écarter.
Narindra Rakotobe