Plus d’une centaine de personnes seront à nouveau déplacées après le passage du cyclone Batsirai à Madagascar. Tout en sachant que les 63 sites actifs enregistrent encore 19 777 sinistrés, selon le bilan publié par le BNGRC hier.
De lourds dégâts redoutés ! C’est ce que l’on peut déjà dire des prévisions du Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC) après que le cyclone Batsirai ait prévu de toucher terre à Madagascar. Les fortes pluies qui ont frappé le pays dernièrement ont fait plus de 100 000 sinistrés mais le BNGRC prévoit une progression plus fulgurante de ce nombre comparé au dernier épisode des fortes précipitations. D’après le directeur des études et gestion des risques auprès du BNGRC, Paolo Emilio Raholinarivo, le cyclone Batsirai est prévu impacter directement et indirectement 500 000 personnes avec pas moins de 140 000 personnes déplacées. « C’est un cyclone très intense prévu toucher plusieurs régions du pays notamment la côte Est toute entière, la région Melaky jusqu’à Atsimo-Andrefana. Tous les dispositifs sont déjà en place dans les régions qui seront impactées en tenant compte des leçons apprises durant les inondations », a-t-il souligné.
Logistiques. « Celui qui se prépare bien ne sera pas surpris par les catastrophes ». C’est à travers ce slogan que le BNGRC a tenu à rassurer la population des zones concernées par ce cyclone que tout est déjà prêt pour y faire face. D’après toujours Paolo Emilio Raholinarivo, des consignes ont déjà été données pour le déclenchement du plan de contingence régional au niveau des localités qui seront impactées par Batsirai. Les comités régionaux de la gestion des risques et de catastrophes (GRC) au niveau des communes et des districts sont déjà opérationnels mais attendent par contre l’alerte précoce émanant du service de la météorologie avant d’entreprendre des actions. Des stocks de pré-positionnement sont déjà disponibles et les engins ont déjà été mobilisés pour intervenir en cas d’éboulement ou de coupure de route. Pour les personnes qui se trouvent dans les zones à risques de la colline de Manjakamiadana, le stade Barea reste à leur disposition pour l’hébergement provisoire.
Narindra Rakotobe
