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mardi, juillet 8, 2025
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Une situation identique : À celle du cyclone Geralda

La situation des sinistrés d’Ana ne s’est pas encore totalement réglée puisque une bonne partie d’entre eux ne veut pas regagner leur habitation. Les grands sites d’hébergement ont bien été évacués, mais un certain nombre d’EPP est encore occupé par ceux dont les logements gardent des stigmates de la montée des eaux ou qui ont été carrément détruits. Le problème ne sera pas résolu de sitôt et il va s’ajouter à celui des futurs sinistrés du cyclone Batsirai. Le BNGRC est en pleine préparation de la stratégie à mener pour faire face à la catastrophe humanitaire qui va avoir lieu.

Une situation identique : À celle du cyclone Geralda

Les « vatsy tsinjo » ou les « tosika fameno » ont commencé à être perçus dans les fokontany. C’est un coup de pouce apprécié de la population qui a été durement éprouvée par le déchainement des éléments. Les « tsena mora » ont eux aussi rouvert pour le plus grand bien de cette même population. Mais ce n’est qu’un court répit dans ce quotidien difficile qui risque d’être de nouveau chamboulé par l’arrivée de Batsirai. Ce dernier va aborder la côte Est de la Grande île samedi. Les images des dégâts qu’il a provoqué à Maurice, hier, nous donnent une idée de ce qui nous attend. Batsirai n’est pas entré dans l’île sœur mais n’a fait que la frôler. Le résultat fait frémir. La Réunion était passée en alerte rouge hier soir. À l’heure où nous écrivons ces lignes, les Réunionnais s’attendent au pire. À Madagascar, l’attente est lourde à supporter. Le souvenir de Geralda occupe les esprits de tous ceux qui ont vécu le passage de ce cyclone dévastateur. Pour le moment, on ne connaît pas exactement sa trajectoire. On sait qu‘il apportera des rafales de vent de 175 à 200 km/h. Certains prévisionnistes disent qu’il sortira dans le canal de Mozambique dans la journée de dimanche, mais dans ce domaine, il vaut mieux rester prudent. Les nouvelles sont loin d’être rassurantes. La population doit rester à l’affût de toutes les nouvelles qui vont être diffusées et elle doit se protéger le mieux possible.

Patrice RABE

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