Le Personnel Administratif et Technique (PAT) de l’Université de Maninday voit ses acquis perdus, d’année en année, et réclame une nouvelle équipe dirigeante.
Si 515 personnes composent le PAT, il faut croire que c’est un poids qui compte pour conquérir la présidence de l’Université. Le Docteur Ratovondrainy Edally, gouverneur de la région Atsimo Andrefana (RAA) ne peut pas cracher dans la soupe. Cette demande ne date pas d’aujourd’hui. Déjà, en 2018 tout était prêt pour ravir la présidence de l’Université, quand le maître de conférences avec trois doctorats en poche, fut appelé au gouvernorat. Ce n’est donc que partie remise. En gage de cette allégeance, le PAT a accordé sa bénédiction, en l’accompagnant d’un zébu et des boissons, pour sceller l’union.
Selon un professeur, l’avènement d’un dirigeant politique n’est pas nouveau au sein de l’université, quand on se tourne vers celle de Diégo et de Fianarantsoa. Ces leaders apportent un vent nouveau à l’université, laquelle ignore, alors, des grèves violentes et paralysantes. Même, des étudiants du campus de Maninday interrogés, sont très favorables à l’avènement du Docteur Edally. Admettons que les élections se passent bien, que les souhaits des uns et des autres se réalisent. Le président de la République n’a pas encore dit son dernier mot, nonobstant la bénédiction qu’il avait accordée à son ami gouverneur, qui avait obtenu le meilleur bilan économique en 2020, et la bonne gouvernance contre la Covid-19.
Charles RAZA
