Finalement, l’un des épées de Damoclès au-dessus de leur tête des tamataviens sera enlevé.
Il faut reconnaître que l’entreposage d’ammoniac dans le site de l’usine ZEREN a constitué un vrai danger pour les citadins du grand port. Les 23 tonnes d’ammoniac dans des cuves à l’ancienne usine de transformation d’engrais chimique seront démantelées dans les jours à venir. L’opération de destruction est prévue débuter le 30 septembre 2014, selon la communication verbale du ministère de l’Industrie, du Développement du secteur privé et des petites et moyennes entreprises lors du conseil des ministres du Jeudi 28 Août dernier, au palais d’Etat d’Iavoloha. Mais le partenaire financier a avancé la reprise de la destruction vers le début du mois d’octobre de cette année. De leur côté, les superstitieux citent la date du 19 octobre, soit un report d’une année, jour pour jour, de la destruction. Rappelons que la date du 19 octobre 2013 est annoncée pour la destruction mais le secrétaire général de la présidence de l’époque avait annulé l’opération. La raison évoquée était la panique de la population locale durant les élections présidentielles. En attendant, le plan particulier d’intervention des opérations de démantèlement des cuves de la ZEREN par brûlage est remis sur les rails. D’après les responsables, les zones à risques correspondent à un rayon de 75 mètres à partir des conteneurs sont interdites au public. 500 mètres aux alentours des conteneurs sont pris en compte pour les zones d’évacuation. La société sud- africaine SEAL TIGHT, a remobilisé ses matériels pour prendre en charge les opérations. Cette société a répondu au contrat pour la réalisation des projets de la société minière Ambatovy. Les procédures en matière de passation de marché de la compagnie sont suivies à la lettre pour le démantèlement d’une friche industrielle sur les deux cuves laissées à l’abandon au sud de la ville de Toamasina. La société Ambatovy a pris en charge la destruction de l’ammoniac stocké dans l’ancienne usine ZEREN. La prise en charge financière est entrée dans le cadre des trois projets financés par le fonds d’investissement sociale pour la région Atsinanana.
Jean-Claude Steve