La région Diana a renoué ces derniers temps avec les délestages électriques. Plusieurs quartiers se retrouvent dans le noir comme il y a quelques années. Victimes de l’incapacité de la Jirama, depuis une semaine, la ville du Pain du sucre subit des délestages importants. Plus de 48 heures sans électricité dans les quartiers défavorisés comme Tanambao 4, Scama, ou Ambalakazaha. La Jirama essaie de planifier les interruptions, mais les coupures arrivent souvent sans prévenir. Ces coupures se sont accentuées depuis trois semaines.
Le secteur privé, en l’occurrence le domaine touristique est confronté à des limites de performance résultant d’une inadéquation des infrastructures publiques. L’une de ces limites spécifiques est la coupure fréquente d’électricité. Le mécontentement monte, car le fléau de coupure de courant touche le secteur artisanal, et les PME. En effet, la crise de l’électricité est un mal dangereusement ancré dans le quotidien de la Grande Île, mais dont les impacts vont bien au-delà du domaine économique et du développement.
Jusqu’ici le responsable de la Jirama de la région n’est pas encore sorti de son silence. Pourtant la population en souffre.
Iss Heridiny