Les paramédicaux tirent à nouveau la sonnette d’alarme par rapport à l’insécurité dans leurs lieux de travail. Il y a deux semaines environ, une sage-femme a été victime d’une attaque au CSB II Marondry dans le district d’Ankazobe, selon le président du Syndicat des infirmiers et des sages-femmes de Madagascar (SISFM), Jerisoa Ralibera. Les bandits ont poignardé la sage-femme, mais fort heureusement, elle a recouvré la santé après avoir reçu les soins nécessaires. Quelques jours après ce drame, une collègue a également été victime d’une attaque mais cette fois-ci, les bandits ont saccagé son domicile. Pour la énième fois, le SISFM a lancé un appel à l’endroit des responsables concernés pour voir de près cette situation. « Nous sollicitons les forces de l’ordre à sécuriser nos lieux de travail, surtout ceux dans les zones rouges en matière d’insécurité. Les agents de santé dans les zones à risque vivent dans la terreur », a-t-il indiqué.
Cette revendication ne date pas d’hier. En août 2020, les paramédicaux avaient déjà organisé trois journées de solidarité pour faire entendre leur souffrance en matière d’insécurité. La situation dans laquelle se trouve le personnel médical inquiète, renchérit Jerisoa Ralibera. Il fut un moment où certains d’entre eux recevaient des menaces leur sommant d’abandonner leurs postes.
Narindra Rakotobe
