Elle est un organe impartial. A cet effet, elle doit observer, dans l’exercice de ses attributions, la neutralité afin d’assurer l’égalité de traitement de tous les acteurs du processus électoral.
Suite à la clôture de la Révision Annuelle de la Liste Electorale (RALE) qui doit se dérouler normalement du 1er décembre au 15 février, la CENI a tenu, hier matin, en, son siège, une conférence de presse. Cette RALE s’est terminée, avant-hier. Un commissaire électoral a expliqué de long en large ce qu’est la RALE. Il s’agit notamment de rajout ou d’addition sur la liste électorale concernant ceux qui ont atteint l’âge de 18 ans par exemple. Il y a également ceux qui ont changé de domicile. En outre, l’on procède aussi au retrait des noms de ceux qui sont décédés. La procédure se déroule au niveau des Fokontany au sein de la commission locale de recensement. Selon la CENI, les partis politiques et la société civile devraient normalement se faire représenter. Notons que les statistiques sur la RALE seront publiées le 28 février prochain.
Plan d’activités. De son côté,Andoniaina Andriamalazaray, premier vice-président de la CENI, a répondu auxquestions des journalistes qui ont surtout porté sur la refonte de la liste électorale. Il a ainsi souligné que « la loi ne nous relève pas, notre rôle c’est de l’exécuter». En effet, un décret devrait sortir en conseil des ministres sinon cette refonte n’a pas force de loi. Toujours d’après ses explications, cette entité a déjà établi un plan d’activités. Et d’ajouter que la « CENI n’a aucun inconvénient sur ce sujet ». Il a reconnu d’ailleurs que c’est un gel décennal en précisant que la dernière refonte remonte en 2012 pour se terminer en décembre 2021. Toutefois, a-t-il dit, on devrait suivre certaines procédures. Et d’enchaîner qu’une refonte nécessite pas mal de moyens notamment financiers. Il a pris comme exemple le recrutement d’agents recenseurs.
Dominique R.
