
Des experts allemands sont actuellement en déplacement dans les zones fortement impactées par les cyclones pour la remise en état des réseaux d’eau. Une mission qui ne devrait s’achever qu’en avril.
Aucun district ne sera oublié. C’est le défi lancé par l’Agence fédérale pour le secours technique (THW) dans les localités fortement impactées par les cyclones pour le rétablissement de l’eau potable. Le THW est un organisme de secours en cas de catastrophe, contrôlé par le gouvernement fédéral allemand. Vangaindrano, Mananjary, Manakara, Nosy Varika, Vohipeno et Antalaha figurent parmi leurs zones d’interventions, mais cela pourrait encore s’étendre dans d’autres localités en fonction de la situation vu que nous sommes toujours au cœur de la période cyclonique. Elle entre dans le cadre des mesures d’assistance allemande pour les sinistrés du cyclone Batsirai en réponse à l’appel à la solidarité lancé par le gouvernement malgache. « 25 volontaires ont été mobilisés durant cette mission. Il y aura un moment où certains experts quitteront le pays pour l’Allemagne mais d’autres viendront à la rescousse. C’est un grand avantage car on pourrait adapter l’expertise des différents experts à la situation actuelle », selon Günter Overfeld, ancien Ambassadeur et Chargé d’affaires durant la rencontre avec la presse à Ambatonakanga.
Équipements. Ces experts allemands ne sont pas venus les mains vides. Des équipements ont été acheminés dans les districts concernés pour la production d’eau potable. Le chef d’équipe de THW, Claus Böttcher a entre autres fait savoir l’existence de deux machines qui fonctionnent 18 heures par jour et produisent 10m3 d’eau par heure. Il a également noté dans la foulée que la production dépendra des besoins dans chaque région. « Il y a des villages qui sont sérieusement affectés et cela va prendre beaucoup de temps pour le rétablissement de l’eau. Nous avons besoins de temps pour rétablir la situation dans les zones éloignées ou celles ayant des besoins particuliers », a-t-il souligné. L’Agence fédérale pour le secours technique discute avec le Bureau national de la gestion des risques et des catastrophes (BNGRC) et les autorités locales pour l’identification des besoins de la population.
Narindra Rakotobe