Il confirme sa présence. Cette formation de la Sofia a sorti il y a trois jours un nouveau morceau, “Bravo”. Dans ce nouveau single, il mélange le zouk-love et le sigôma, un morceau qui nous rappelle l’époque de la 404 bâchée lors d’un voyage à Ambanja, Antsohihy.
La variété sonore et la tradition occupent une place importante dans la région de Dadi Love. Elles reflètent un fait historique essentiel qui est le déplacement massif des Tsimihety dans certains villages comme Befandriana, Mandritsara, Antsakabary ou encore dans les bourgs comme Antsohihy. L’antosy, le sigôma sont les rythmes les plus pratiqués entre la fin des années 1950 et 1990. Ces genres musicaux sont nés dans le centre nord de la Grande île et deviennent au fil du temps un emblème. Les sonorités ont changé ces dernières décennies, bien qu’elles gardent la base. Des genres musicaux nouveaux apparaissent comme le fruit du mélange entre un fond local, riche et varié et diverses influences étrangères, en particulier la musique afro-jamaicaine. Cette hybridation culturelle inonde la scène musicale de la région Sofia. Un mélange subtil dans lequel les Tsimihety montrent leur vitalité et leur capacité à s’adapter. Alors, Dadi Love use de la fusion entre le traditionnel et le moderne. Force est de constater que chaque sortie de Dadi a été couronnée de succès. Autant sur les petites scènes, en showcase, que dans les cabarets ou en plein air, le chanteur met toujours les petits plats dans les grands. Quand il n’est pas en tournée, il compose et concocte de nouvelles chansons, anime les scènes avec ses grands tubes, fait danser les amateurs de « musique tropicale » et met le feu dans les soirées endiablées.
Dadi Love, avec plus de dix ans de carrière à son actif, a écrit « Fitiavana » à la fin de la deuxième moitié de l’année, une chanson qui prêche l’amour. Ensuite il enchaîne avec des chansons qui ont fait le tour de la Grande Ile « Ataoko sonia », « Haiko tantaranao ».
Iss Heridiny