- Publicité -
mardi, juillet 8, 2025
AccueilÀ lireKidnapping de Djivan Riwan : Mandat de dépôt pour sept inculpés dont une...

Kidnapping de Djivan Riwan : Mandat de dépôt pour sept inculpés dont une femme

  • L’affaire portant sur l’enlèvement d’un petit garçon de 3 ans, fils d’un « karana », survenu le 8 février 2O22 à Ambohimarina, a été déférée au parquet du tribunal Anosy, hier. Sept individus dont une femme ont été présentés devant les juges du parquet. Mais selon les informations émanant de la gendarmerie en charge de cette affaire, deux autres suspects sont encore à rechercher.Forte mobilisation. Pour rappel, cet enfant a été enlevé par quatre individus lourdement armés et à bord de motos à Anosivavaka, soit exactement au lieu de travail de son père à Ambodivonikely, vers la fin de la matinée. Les malfaiteurs ont pris la route menant vers Tsarasaotra. Alertées de ces faits, les forces de l’ordre ont tout de suite engagé une poursuite tout en ouvrant l’enquête, a expliqué le commandant de la brigade de recherche criminelle de la gendarmerie, lors d’une conférence de presse tenue à Ankadilalana, hier. L’investigation menée par cette unité et en collaboration avec des personnes de bonne volonté dont le collectif des Français d’origine indienne à Madagascar (CFOIM), a activé la traque des auteurs de ce kidnapping ainsi que la libération de cet enfant. En effet, dès que l’acte a été commis, le CFOIM a rapidement publié l’information sur les réseaux sociaux pour lancer un appel à témoin afin de retrouver la victime.

    400 000 euros. Selon l’information, quelques heures après l’enlèvement de cet enfant, les ravisseurs se seraient manifestés à travers un appel téléphonique, réclamant une rançon auprès de la famille de la victime. Au bout du fil, ces derniers ont réclamé une somme de 400 000 euros. Informées de la tenue de cette conversation téléphonique, les forces de l’ordre en ont profité pour mettre en place les dispositifs nécessaires pour intercepter les malfaiteurs. La mise en œuvre de la négociation entre les deux parties en conflit a été lancée. Il était alors convenu que la famille verse 10 000 000 ariary à titre d’avance pour les 400 000 euros exigés. Exploitant ces indices, la gendarmerie a réussi à identifier l’endroit d’où provenaient les appels des ravisseurs qui étaient émis d’un taxiphone. L’opérateur téléphonique ayant été également interpellé, les ravisseurs ont décidé de libérer leur otage, après avoir été mis au courant de l’existence de cette interpellation. L’enfant a été ramené par une femme au commissariat du 8ème Arrondissement de la Sécurité publique à Analamahitsy. Sur place, cette femme a affirmé avoir trouvé l’enfant abandonné à Ambatobe. Il a aussitôt été remis à ses parents. Par contre, la gendarmerie a vite repris son enquête après avoir constaté un comportement suspect chez la femme. Elle n’a pas su expliquer les circonstances exactes relatives à la trouvaille de l’enfant alors que celui-ci était déjà déclaré comme victime d’un enlèvement. Interpellée par la gendarmerie, sa langue a fini par se délier et elle a fini par avouer qu’elle était chargée de s’occuper de la garde de ce petit qui était pris en otage. L’enquête a révélé que depuis Anosivavaka, l’enfant a été amené par ses ravisseurs à Antanandrano pour être séquestré dans une propriété à Ambatobe. Elle est allée jusqu’à dénoncer le cerveau de ce kidnapping qui est un Chinois, lequel n’est autre qu’un boulanger dans le quartier d’Andravoahangy, et non moins un proche du père de la victime qui aurait eu un problème financier avec ce dernier. Ce Chinois aurait ordonné à ses complices de réclamer les 400 000 euros de rançon susmentionnés. Nantis de ces informations, les gendarmes ont pu épingler cet étranger à la tête du kidnapping. Il est à noter que les deux autres suspects en cavale étaient les conducteurs des motos utilisées dans cet enlèvement.

    T.M.

Suivez nous
409,418FansJ'aime
10,821SuiveursSuivre
1,620AbonnésS'abonner
Articles qui pourraient vous intéresser

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici