S’agit-il d’un acte prémédité ? Cette question se pose pour connaître le mobile d’une attaque à main armée survenue dans le district d’Ankazobe, laquelle s’est soldée par la mort d’un opérateur économique, dans la nuit du dimanche 20 février. Vers 19 h 30, une bande d’individus a fait irruption dans le village d’Ambohimanarina, commune d’Ambolotarakely. Les malfaiteurs ont investi les lieux dans la partie nord-est du village pour se rendre au domicile de l’opérateur économique susmentionné. Ce dernier et son épouse auraient tenté de résister, c’est pourquoi les assaillants ont lancé un coup de feu qui a touché le mari. Grièvement blessé, il a succombé sur le coup. Agressée également, la femme a été blessée. Après l’acte, les bandits ont pris la fuite après avoir dérobé quatre téléphones portables de leurs victimes. Selon l’information, les éléments des forces de l’ordre n’étaient au courant de ces faits que lorsque l’adjoint au maire de la commune d’Ambolotarakely les a avisés vers 20 h 50, soit une heure plus tard. En effet, quatre gendarmes du poste avancé d’Ambolotaraleky dirigés par leur supérieur avec quelques membres du fokonolona ainsi qu’un médecin légiste se sont rendus sur les lieux du crime en vue de constater les faits et d’enclencher la poursuite des brigands. Ratissant les alentours du village d’Ambohimanarina, ils ont trouvé un étui de calibre 12 à proximité de la cabane où s’était passée l’attaque. Le constat effectué par le médecin légiste a confirmé que cet opérateur économique a été tué par balle. Il a été visé à bout portant. Une plaie a été observée au niveau de sa côté droite, soit entre la onzième et la douzième côte latérale. Vu la gravité de cette affaire, des éléments de renfort en provenance de la compagnie de la gendarmerie d’Ankazobe conduits par l’officier adjoint du commandant de cette unité se sont également rendus sur place après la réunion de l’Organe mixte de conception de sécurité de ce district. L’enquête est en cours pour rechercher les malfaiteurs. Cette attaque meurtrière prouve de nouveau que l’insécurité est loin d’être maîtrisée dans les zones rurales de la région Analamanga. Il serait temps de lancer une grande opération de pacification dans la localité.
T.M.
