Face à la démolition de ladite maison de Pety Rakotoniaina et sa famille à Ampandrianomby , mardi dernier, Le Général en retraite Jean Emile Tsaranazy a rencontré la presse mercredi dernier pour apporter les précisions suivantes. Pour commencer son exposé, il a rectifié l’information rapportée par les médias sur le propriétaire de la maison en question. D’après lui, celle-ci n’appartient pas à Pety Rakotoniaina. C’est lui le vrai propriétaire. Ce général d’expliquer que Pety Rakotoniaina est son beau-père. « En tant que tel, je le loge dans cette maison lorsqu’il vient ici à Tanà », précise-t-il. D’après lui, cette démolition était illégale. Elle doit se faire suivant une décision judiciaire définitive ou grosse mais non pas à travers un arrêté communal lequel n’était présenté à lui que le jour de la démolition. Or, cela aurait dû être précédé d’un avertissement annonçant la date d’exécution. Dans cette procédure, le propriétaire doit bénéficier d’un délai pour prendre des mesures pour s’y préparer.
Parlant de son droit de propriété sur cette maison, il affirme l’avoir obtenu quand Norbert Lala Ratsirahonana avait publié la loi attribuant au fonctionnaire résidant dans de logement administratif à demander l’achat de celui-ci. En tant que fonctionnaire, il était autorisé à acheter son domicile qu’il a occupé depuis 40 ans, soit dès 1986 jusqu’à maintenant. Il ajoute qu’il avait suivi toutes les procédures requises pour s’en procurer et avait obtenu un avis favorable du ministère à qui relevait son domicile à Ampandrianomby. Il a tenu à souligner que son épouse était le directeur général de la Météorologie à l’époque. Devenu propriétaire de sa maison ainsi que la totalité du terrain d’une superficie de 9 ha qui l’abrite, cet ancien ministre du temps du président Didier Ratsiraka a soulevé l’existence d’un quiproquo qui avait surgi sur cette propriété. Le service de domaine avait amputé une partie de ce terrain suite à l’existence des quatre employés de la direction de la Météorologie qui voulait s’approprier cette portion. Pour ce faire, ces individus étaient venus au service de domaine en disant que le couple Tsaranazy n’avait pas besoin la totalité de cette propriété. D’après lui, ces gens avaient présenté une lettre signée à son nom. Par contre, il s’agissait d’une lettre truffée de faux et usage de faux. « Je n’avais pas fait cette lettre c’est pourquoi, j’ai saisi le service de domaine pour nier cette manœuvre dilatoire tout en renouvelant sa demande de la totalité de la propriété, a-t-il confié. Ainsi, sa demande a été acceptée par le ministère. Mais, le problème c’est que, selon lui, la signature de l’arrêté de désaffectation de ce bien tarde à se concrétiser. Cela s’explique par le fait qu’une décision prise en Conseil des ministres suspend la signature des arrêtés de ce genre de document jusqu’à nouvel ordre, rapporte-t-il. Il interroge alors : pourquoi la commune urbaine d’Antananarivo a-t-elle osé procéder à cette démolition par une simple note de service. Il ajoute que depuis le moment où il a obtenu l’avis favorable du ministère acceptant sa demande d’appropriation de ce domaine, il avait déjà bâti trois maisons sur les lieux et cela n’a jamais fait d’aucune opposition.
T.M.
