Le 24 Février à 05 heure du matin (heure de Moscou) , le président de la fédération de Russie annonce que son armée va entrer en Ukraine pour le désarmer. Sa décision fait suite à la demande d’aide des deux Etats séparatistes Donetsk et de Lougansk qu’il vient de reconnaître. « Il faut arrêter le génocide et la nazification perpétués par les dirigeants de Kiev » à leur encontre, dit Vladimir Poutine. Il assure ne pas vouloir occuper l’Ukraine mais demande aux militaires ukrainiens de « déposer les armes » et de quitter les zones de combat et menace ceux qui interfèrent à cette opération militaire spéciale de conséquences très graves. Dans les heures qui suivent, l’armée russe a mené des opérations de bombardement des grandes villes du pays ( Odessa, Marioupol, Donetsk, Louhansk, Kharkiv, Kiev) toutes pour leur importance stratégique du point de vue militaire. Kiev a été bombardé sûrement depuis la Biélorussie ainsi que Loutsk qui se trouve près de la frontière polonaise. La centrale de Tchernobyl et un aéroport militaire situé à 25 km de Kiev seraient sous contrôle de l’armée russe. Cette dernière dit avoir détruit en plus 74 installations militaires, dont 11 aérodromes, en Ukraine. Kiev pour sa part affirme avoir abattu cinq hélicoptères russes.
Volodymyr Zelensky, avait pourtant appelé la société civile russe à faire pression sur les dirigeants de Moscou et dit avoir tenté de parler mais sans succès à Vladimir Poutine.
La première réaction est venue de Londres, Boris Johnson, a annoncé un train de mesures à l’encontre de Moscou et de son alliée, la Biélorussie. Il s’agit du paquet de sanctions « le plus punitif jamais imposé par le Royaume-Uni », a annoncé le dirigeant britannique, soulignant qu’il était destiné à transformer le « régime de Poutine », qualifié « d’agresseur sanguinaire qui croit dans les conquêtes impériales », en « paria » sur la scène internationale.
L’OTAN, qui va se réunir vendredi, selon plusieurs sources diplomatiques, a promis de prendre des « mesures supplémentaires » pour protéger les alliés en déployant « des forces terrestres et aériennes défensives dans la partie orientale de l’Alliance ».
Recueilli par M.Ranarivao