Le deuxième jour du déclenchement des hostilités contre l’Ukraine, la communauté internationale coordonne ses actions contre Vladimir Poutine. Le plan russe qui, selon les spécialistes, a été minutieusement préparé, se déroule comme sur du papier à musique. Toutes les grandes villes ont été investies et les poches de résistance ont été réduites une à une. La guerre éclair a atteint ses objectifs et l’ordre russe va bientôt régner. Alors que le pays va être normalisé, on est en droit de se demander comment l’administration Poutine va imposer ses vues à une population qui a connu la démocratie et qui sait sa valeur.
Sanctions contre Poutine, des effets sur le long terme
C’est une armée surpuissante et au savoir-faire reconnu qui a réduit très rapidement à l’impuissance les forces ukrainiennes. Ce fut une guerre éclair où la technique n’a laissé aucune chance à des forces de résistance qui n’avaient que leur hargne et leur courage à opposer. Les Russes ont utilisé tout l’arsenal électronique à sa disposition pour neutraliser les communications adverses. Ils ont mis sur le terrain des unités de forces spéciales pour investir tous les points stratégiques. En l’espace de deux jours, ils se sont entièrement rendus maîtres du pays. On ne sait pas où se trouve le président Volodymyr Zelinski qui a lancé à ses compatriotes un appel à la résistance. Finalement, le peuple ukrainien a été abandonné à son propre sort puisque l’Ukraine ne fait pas partie de l’Otan. Les condamnations de l’action russe ont plu et une réunion du Conseil de sécurité a été convoquée hier soir à la demande des États-Unis et de l’Albanie. Au moment où nous écrivons ces lignes, le vote n’avait pas encore eu lieu. La riposte des nations occidentales se situe sur le plan économique. De nombreuses sanctions ont été décidées. Elles ne semblent pas avoir surpris Vladimir Poutine qui avait préparé de nombreuses contre-mesures pour protéger l’économie de la Russie. Les Occidentaux entendent lui faire payer très cher sa décision d’envahir l’Ukraine. Les effets des sanctions risquent de se voir sur le long terme.
Patrice RABE
