Comme quoi, il ne fait pas bon d’être « de couleur » en Ukraine, surtout quand ce pays est en guerre. A en croire les réseaux sociaux, mais peu étalé sur les médias européens, la nature profonde d’une société ou d’une race se révèle durant les heures les plus sombres.
Dès lors, refouler des personnes de couleurs sur les quais d’une gare, ces dernières voulant fuir les bombardements russes, c’est tout de même criminel. Des vidéos circulent sur le net, mais aux yeux des Occidentaux, cela semble n’être qu’une chiquenaude face au drame subit par le peuple « blanc » ukrainien.
Le dégoût des milliers d’Africains sur les réseaux sociaux face à ces images, partagées sur Facebook et compagnie, en dit long de la posture mentale d’une majorité des internautes du « continent noir » sur cette guerre en Ukraine.
Tandis que des pompiers des « blancs » tentent d’éteindre une colère qui couve. Sous d’autres cieux, l’Union européenne se sent froissée par la position neutre malgache dans ce conflit, quand celle-ci n’a pas même esquissé un geste quand la France a décidé d’occuper les îles Eparses.
Cette institution a sans doute oublié les dizaines de milliers d’hommes, vidant l’Afrique de sa force productrice, forcés à sauver le « popotin » des Européens sur leurs propres terres des bottes d’Hitler. Ce qui est sûr, c’est que peu de gens de couleurs, des Africains, iront cette fois-ci sauver les Ukrainiens.
Sauf si c’est pour trouver un chemin vers l’Europe. A moins que les frontières de la Pologne, patrie de Jean Paul II, et de la Moldavie, patrie de Dracula, ne leurs soient fermées.
Maminirina Rado