Ce samedi 26 mars à 10h, le professeur Jeannot Rasoloarison exposera les recherches qu’il a effectuées, au Musée de la Photographie. L’événement s’intitule « L’insurrection du 29 mars 1947, entre mythe et réalité », l’historien évoquera également le parcours historique de la Grande île après la Seconde Guerre mondiale. « Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, l’espoir de bénéficier d’un régime démocratique et de liberté naît chez les populations autochtones sous l’impulsion d’organisations nationalistes. À Madagascar, c’est le Mouvement démocratique de la rénovation malgache (MDRM), formé en février 1946, qui est surtout le porte-parole de ceux qui militent pour l’indépendance de l’île », a affirmé l’historien. Les nationalistes malgaches ont manifesté d’une façon ou d’une autre leur aspiration à l’indépendance depuis le début de la période coloniale. Mais l’expression de ces aspirations revêt de nouvelles formes selon les périodes et les régions. « L’insurrection a effectivement touché 1/6 de Madagascar avec des foyers qui se trouvent notamment dans les provinces de Tamatave et de Fianarantsoa. Sur le terrain, ce sont les anciens tirailleurs qui ont combattu en Europe pendant la Seconde Guerre mondiale et qui se sont occupés de l’organisation de la lutte armée contre les Français. Ils étaient motivés de prendre part aux luttes pour la revendication de l’indépendance car leur présence sur le front en Europe pendant la guerre les ont persuadés que la France pouvait être vaincue si la population autochtone avait le courage et la volonté de le faire ».
Depuis l’époque du cartable, on nous enseigne l’histoire de la colonisation malgache, de la lutte anticoloniale, du MDRM (Mouvement démocratique de la rénovation malgache) et du PADESM (Parti des déshérités de Madagascar). En effet, les rôles du gentil et du méchant au cinéma, on aime bien. Le premier rôle est attribué au parti MDRM. Le gentil dans l’histoire, le héros. Le sauveur par excellence de la nation malgache sous la domination française.
Iss Heridiny
