
Rappeur, raggaman pour les uns, chanteur d’afrobeat pour les autres, il a réussi à se tenir aux côtés des grosses pointures tout en le devenant à son tour. Si ces dernières années, les réseaux sociaux se sont plus penchés sur ses morceaux, c’est qu’il a pris de plus en plus de hauteur. Il y a trois semaines, il a sorti un autre morceau qui cartonne plus que jamais et recueille plus de 400 mille vues. En effet, « Malalako » est écouté par toutes les générations. Une chanson d’amour avec des paroles bien structurées ! Alors, Mad Max est au sommet de son art. Le jeune homme prend le dessus. Comme un aigle regardant un poussin de haut, il n’a rien à envier aux autres artistes de sa génération. Actuellement en tournée à l’extérieur, cette formation de Toamasina rencontre ses convaincus, la diaspora. Une occasion pour lui de répandre sa voix exceptionnelle afin que les résidents puissent découvrir son talent.
Mad Max a gravi les échelons. Son parcours a été parsemé d’épines. Cependant, il a su quitter le ghetto pour faire de la musique et montrer l’exemple à ses petits frères du quartier.
Fan du film de George Miller, l’artiste a choisi le titre comme nom de scène. Chanteur masculin de l’année 2018, le jeune homme ne compte pas ralentir cette année. En 2019, il sort un single « Tsoufouko rano », un titre qui a connu du succès. Ensuite, le jeune raggaman enchaîne les concerts aussi bien dans les régions que dans la Capitale. Ainsi, en un mois, Mad Max a effectué plus d’une cinquantaine de concerts.
Chef de bande, comme on le surnomme, a une technique vocale exceptionnelle. La plupart de ses chansons parlent de la réalité qui se passe dans les quartiers. Prêcheur de « peace and love », il condamne la violence. Toamasina est un fief de dance-hall depuis l’époque de Mataram. Berceau du basesa, carrefour culturel, la région Est de Madagascar regorge d’artistes de talent.
Iss Heridiny