
La fin de la saison cyclonique 2021-2022 ne semble pas encore passée. Un système est actuellement en évolution dans le Canal de Mozambique.
La saison cyclonique est assez particulière. Si le début des activités cycloniques a traîné des pieds (vers la mi-janvier 2021), avec presque un mois et demi de fortes activités durant lequel la Grande île a fait face à cinq cyclones, la fin semble vouloir réserver des surprises. En effet, les prévisions de la direction générale de la météorologie d’hier à 13 heures annoncent qu’« un mauvais temps a engendré de fortes pluies dans le Nord au cours des derniers jours et s’est graduellement intensifié en perturbation tropicale au Nord du Canal de Mozambique ». Selon l’organisme, le centre du système était positionné à environ 347 km au Nord-Ouest du Cap St-André. Aussi, la perturbation tropicale s’accompagnerait d’un « vent moyen estimé à 45/50 km/h avec des rafales de 65 km/h sous orages ». Côté vitesse, le système se déplace vers l’Ouest à 18 km/h. Si la perturbation tropicale touche ou frôle les côtes Mozambicaines à courte échéance, elle devrait effectuer une sortie en mer d’ici dimanche ou lundi, note la direction générale de la météorologie. Cet organisme de noter que « la perturbation ne devrait pas engendrer des perturbations majeures sur le temps qu’il fera à Madagascar durant cette période ». Aussi, « il n’y a pas d’alerte cyclone à Madagascar ».
Montée. Les fortes pluies de ces derniers jours ont provoqué la montée des eaux dans plusieurs régions et districts du pays. Dans la région Sava par exemple, un pont reliant Vohémar et Sambava aurait été sous les eaux selon une source sur place. Les deux jours de fortes pluies observés dans le Nord du pays ont particulièrement impacté la vie des habitants des régions Sava et Diana selon les témoignages de la population locale. Une population plus ou moins habituée à ce genre de situation sans pour autant trouver de solution pérenne pour éviter les éventuelles conséquences. Pour ce qui est de la perturbation tropicale, la direction générale de la météorologie du pays affirme « surveiller son évolution à moyenne échéance ». Recueillis par José Belalahy