La propagation de drogues dures constitue ces derniers temps un fléau majeur que les autorités concernées ont du mal à maîtriser. Vendus presque dans tous les coins de la capitale, notamment dans les quartiers défavorisés, ces produits – dont les plus recherchés sont la cocaïne, l’héroïne, l’amphéine, le shnik,… – sont devenus des marchandises de luxe et très prisées. En effet, la consommation de ces stupéfiants commence à se répandre à tous les niveaux de la population, notamment au sein de la couche la plus pauvre, et même chez les gens de la haute société. Ce genre de dérive se produisant à la suite de problèmes sociaux, dont essentiellement l’obligation de survivre, la prise de ce genre de substance nuit fortement à la société. Récemment, un père de famille sous l’emprise de la drogue a tué de sang-froid son propre fils. Raison pour laquelle, la police nationale à travers le service de lutte contre les stupéfiants à Anosy, en collaboration avec les commissariats de la sécurité publique existants dans la ville d’Antananarivo et ses environs, ont décidé de lancer une vaste opération pour lutter contre la vente et la propagation de drogues dans leurs circonscriptions respectives. Menant cette opération, le commissariat du premier arrondissement de la sécurité publique à Analakely a pu appréhender, durant la semaine dernière seulement, 11 personnes impliquées dans cette affaire dont nombreuses ont été arrêtées pour trafics de drogues dures.
T.M.