Les quarts de finale de Pro League ont été marqués par d’énormes surprises ayant conduit jusqu’à l’élimination des ténors.
Qui aurait parié un ariary sur Dato FC lors du match contre Fosa Juniors au stade Rabemananjara ? Personne. Car sur le papier, la différence est flagrante avec cette formation majungaise constellée de stars. Mais c’était sur le papier car sur le terrain, le coach de Dato, Roro Rakotondrabe a réussi à trouver la parade pour endiguer la stratégie élaborée par l’Italien Toto Nobile. Le tout avec un effectif réduit mais pas de grands joueurs comme le montre la liste de XI type de Pro League où seuls deux joueurs de Dato y figurent, en l’occurrence le gardien Eddit Bastia et le défenseur Stéphano. Preuve que cette victoire, Dato la doit au savoir-faire de Roro Rakotondrabe. Un entraîneur qui a, à plusieurs reprises, fait ses preuves pour ne citer que le titre de champion de Madagascar de la dernière saison. Auparavant, Roro a déjà dirigé les Barea lors des Jeux des Îles de Maurice où il a raté la finale à l’issue d’un inédit tirage au sort favorable aux Mauriciens. Un exploit lorsqu’on sait qu’il avait sous sa main des Barea de troisième choix après les Barea A et les Barea CHAN. Une raison suffisante pour dire aujourd’hui que le football malgache a besoin d’un entraîneur d’expérience tel que Roro Rakotondrabe qui se présente comme étant l’homme de la situation. C’est d’autant plus opportun lorsqu’on sait que son principal atout est un football reposant sur la vivacité de ses actions mais également une couverture sur chaque porteur de la balle.
Et puis après tout, il serait grand temps de confier notre équipe nationale à un technicien au palmarès connu comme on le fait partout ailleurs. Deschamps, Zidane, Xavi, Rigobert Song sont autant d’exemples pour faire pencher la balance du côté de cet homme pour la demi-finale de la Coupe d’Afrique des clubs avec le FC BFV.
Clément RABARY
