La création des espaces d’éveil et de stimulation du développement des enfants de moins de 5 ans sera davantage renforcée. Les zones enclavées en sont les cibles.
L’accès à l’éducation des enfants en bas âge dans les zones enclavées et reculées sera davantage amélioré. Il s’agit de multiplier le nombre des espaces d’éveil communautaire (EEC) éloignés des Écoles primaires publiques. Les espaces d’éveil communautaire accueillent des enfants de 3 à 5 ans en âge préscolaire. L’objectif étant de faire en sorte que les enfants soient inscrits à la première année du primaire à l’âge de 6 ans. Selon le directeur de l’éducation fondamentale et de la petite enfance, Jery Andrianilanona, les enfants qui ne peuvent pas faire des kilomètres à pied pour rejoindre l’école primaire la plus proche du village en sont les cibles. « 610 EEC sont actuellement opérationnels depuis l’année 2018 dans le cadre du Projet d’appui à l’éducation de base. Les activités dispensées contribuent au développement cognitif du langage et de la communication », a-t-il indiqué.
Formation. Les éducateurs font partie des villageois et bénéficient d’une formation dispensée par le ministère de l’Education nationale. Ils bénéficient également des outils pédagogiques pour le renforcement de leurs compétences et pour l’organisation des activités ludiques. Les parents seront aussi sensibilisés sur l’importance de la petite enfance pour les impliquer dans les activités organisées dans les EEC. Ils seront incités à scolariser leurs progénitures afin de réduire le taux de redoublement mais surtout d’éviter le redoublement en primaire et pour que chaque enfant puisse s’inscrire à la première année du primaire après avoir achevé le préscolaire. Selon les données obtenues, le nombre des établissements scolaires qui disposent d’un préscolaire a connu une augmentation. Le taux était de 34% en 2017 s’il s’élève actuellement à 60%.
Narindra Rakotobe
