“Rankizy malagasy ô”, une chanson qui a traversé les décennies, dont l’auteur a été Odéam Rakoto. Inconnu de la génération 2000, cependant un monument de la littérature nationale, au même rang qu’Orson Welles aux États-Unis.
Un travail de mémoire sur ce patrimoine sera organisé au Musée de la Photographie le 14 mai à partir de 10h à Anjohy. Un grand moment, pour revisiter une époque transitoire à travers le théâtre de ce grand homme.
Né en 1922 et décédé en 1973, Odéam Rakoto a d’abord écrit ses premiers poèmes à 12 ans. Ensuite, il s’est essayé à la mécanique aéronautique dans le port de Toamasina. Il retrouve sa passion en intégrant la radio d’État.
Forgé par la troupe théâtrale Ramanda, il poursuit sur sa lancée et connaît le succès sur ses pièces, “Mifalia ny taniko mamiko” et d’autres bien avant. Sa troupe Odéam Rakoto a également laissé un héritage, celui de “Landy Volafitsy”.
Respecté par Jean Joseph Rabearivelo, Odéam Rakoto a connu le succès d’un génie précoce.
Maminirina Rado
