
Pour aider les populations à atténuer et, lorsque cela est possible, à prévenir les graves répercussions des urgences attribuables au changement climatique, de plus en plus de pays se tournent vers les TIC (Technologies de l’information et de la communication). Madagascar a déjà expérimenté le système d’alerte par SMS pour les personnes qui disposent d’un téléphone portable. Le Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC) envoie des messages aux chefs locaux et aux fournisseurs de services de téléphonie mobile afin qu’ils alertent les citoyens de l’arrivée imminente des cyclones. Ces SMS sont utilisés pour envoyer des alertes mais également pour recueillir des renseignements au sujet des impacts des catastrophes. Désormais, ce système d’alerte sera aussi utilisé pour réconforter les citoyens affectés par les effets dévastateurs des cyclones ou de la sécheresse. « Ce sera également un moyen de communication pour rassurer les citoyens qu’ils ne sont pas seuls et que l’Etat veille sur eux. Ces SMS pourront aussi être utilisés pour les avertir sur les éventuelles actions sociales menées après le passage d’un cyclone », selon Paolo Emilio Raholinarivo Solonavalona, directeur des études de gestion des risques auprès du BNGRC. Ce point figure parmi les grandes lignes de l’atelier de validation de la stratégie de communication de la Stratégie nationale de protection sociale (SNPS) qui s’est tenu, hier, à Antaninarenina.
Narindra Rakotobe