Les problèmes que connaissent nos universités semblent ne pas connaître de fin. Ils n’ont jamais permis à nos étudiants d’avoir un cursus universitaire normal. C’est un long drame qui existe depuis le milieu des années 70 que vivent les dizaines de milliers d’étudiants qui sont venus dans les centres universitaires faire leurs études supérieures. Aujourd’hui encore, le monde universitaire connaît de multiples soubresauts. Les PAT, les membres du SECES et les étudiants se rejoignent sur un point : ce sont les questions financières qui sont à l’origine des mouvements perturbant les universités malgaches.
Université, une épine dans le pied du pouvoir
Il y a d’abord eu le retard du paiement des bourses des étudiants qui avaient déclenché des manifestations dans différentes universités de la Grande île. Elles furent parfois violentes. Le pouvoir a éteint l’incendie en annonçant la mise en place de la digitalisation de ce paiement. Les différents couacs qui ont eu lieu dans l’opération ont depuis provoqué un regain d’agitation qui ne s’est jamais calmé. Il y a toujours un retard dans le calendrier des paiements des bourses. Les enseignants ont eux aussi fait part de leurs récriminations à propos du non paiement de leurs vacations. Il y eut aussi ce spectacle navrant de ces grands professeurs d’université obligés de faire la queue devant les centres postaux pour toucher ce qui leur était dû, à cause de virement non effectif. Entre le SECES et la HCC, une véritable controverse a eu lieu sur la question de l’autonomie de l’université. Et enfin, ce sont les PAT qui sont montés au créneau car ils n’avaient pas perçu leurs salaires. Entretemps, le problème a, semble-t-il, été résolu. Depuis hier, les présidents des associations d’étudiants haussent le ton et demandent que les cours reprennent. Les autorités confrontés aux tirs croisés de tous ne savent plus à quels saints se vouer. Elles font tout pour désamorcer la situation.
Patrice RABE
On cherche en vain un secteur dont on peut dire [ ici, ça va !] . Peut-être au niveau des revenus (indemnités – frais de fonctionnement- avantages de toutes natures…) des parlementaires !? Sinon , en quelque endroit où se pose le regard , c’est le règne de l’amateurisme professionnalisé.
Aucun ministère ou ministre sinistré ne sort du lot . Oui , c’est le sort ou le lot de Madagasikara et des Malagasy : l’échec partout ! Cherchez l’erreur !