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mardi, mai 13, 2025
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Lalatiana Rakotondrazafy Andriatongarivo : « La liberté sauvage va tuer la liberté d’expression… » 

Lalatiana Rakotondrazafy Andriatongarivo lors du colloque à Anosy, hier.

La désinformation est au centre d’un colloque de deux jours. Lalatiana Rakotondrazafy Andriatongarivo a fait le tour du sujet et a insisté, avec maîtrise, sur l’importance de la liberté.

Il faut des règles ! Face à l’essor de la technologie, les journalistes sont appelés à la vigilance. La ministre de la Communication et de la Culture, Lalatiana Rakotondrazafy Andriatongarivo a insisté sur l’importance de la législation durant son intervention lors de la cérémonie d’ouverture du colloque sur la désinformation, organisée par le Groupement des éditeurs de presse d’information et du multimédia de Madagascar (GEPIMM), l’Actions médias Francophones et le ministère de la Communication et de la Culture à Anosy, à la Bibliothèque Nationale, hier. « Le fait de vouloir qu’il y ait une liberté sauvage va tuer notre liberté d’expression, notre liberté de la presse, notre liberté de pensée », a d’ailleurs noté la ministre en appuyant sur l’utilité des règles pour ne pas tomber dans la désinformation.  

Avec ses années de pratique et en toute connaissance de cause, la ministre a emprunté un ton un peu pédagogue. « C’est parce que nous sommes des journalistes que nous avons le devoir de recoupement, le devoir de vérification », a-t-elle tonné. Loin de vouloir mettre en place une police de la pensée, elle a quand même martelé l’importance des règles.  « Nous sommes de ceux qui sont convaincus qu’il faut des règles pour qu’il n’y ait pas de liberté sauvage. Que notre liberté ne nous permette pas de verser dans la désinformation, c’est parce que nous prenons soin de notre liberté. La désinformation nuit à la liberté », a-t-elle ajouté. Cette question de  législation sera d’ailleurs le thème de la conférence d’aujourd’hui, avec l’intervention de Fetra Rakotondrasoava, du ministère de la Communication et de la Culture. 

Démocratie. D’autres interventions ont également marqué la journée d’hier. Lalaina Andriantsitohaina, présidente du GEPIMM ou encore Lova Rabary, en tant qu’intervenant, ont toutes parlé des responsabilités des journalistes et ce qu’ils devront faire, face à ce phénomène de  désinformation. Celui qui a particulièrement retenu l’attention du public est Loïc Hevouet de Actions Médias Francophones, durant son intervention de la matinée. « La victime de la désinformation, c’est la démocratie », a-t-il indiqué, tout en exposant des  statistiques et des chiffres. 

Plus d’une soixantaine d’acteurs liés aux médias sont venus pour participer à ces deux jours de colloque. Il a été aussi mentionné que les réseaux sociaux favorisent la désinformation dans le monde. Pour Madagascar, environ 22,3% de la population ont accès à Internet et 10,6% sont actifs sur Facebook. Cela conduit au phénomène d’amplification, selon la présentation de Lova Rabary sur le thème « Qu’est-ce que la désinformation et l’ampleur de la désinformation à Madagascar ? ». Elle a décrit ce phénomène à travers une image dont la fausse information débute de manière anonyme sur Internet, passe ensuite à des réseaux fermés avant d’arriver aux communautés complotistes, sur les réseaux sociaux.

Julien R.

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2 Commentaires

  1. On n’a pas de leçons à recevoir de cette ministre de la communication en matière de liberté d’expression et de démocratie . Elle oublie que ce régime ne brille pas en la matière pour ne citer que le complotisme et l’obscurantisme du premier chef sur le vaccin . La désinformation sur les vertus thérapeutiques de leur CVO que les décès évitables liés au covid relèvent justement de cette supercherie . Les mensonges éhontés de cette ministre sur l’obtention de l’autorisation de mise sur le marché AMM de ce pisse mémé . La liste est longue et exhaustive mais déjà le classement de reporters sans frontières sur la presse officielle surtout n’est pas brillante .

  2. Pas de liberté du tout mais plutôt pouvoir sauvage donc on n’a pas de leçon à recevoir d’une équipe de sauvage .

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