On avait évoqué les termes de crainte, d’appréhension et, plus fort de peur en évoquant les sentiments des Tananariviens en ce lundi où il fallait emprunter . Au terme de ces douze premières heures, on peut se dire que cela s’est passé moins mal qu’on ne le pensait. Il y a eu de gros embouteillages au début de la matinée et puis la circulation s’est fluidifiée. Les responsables de la CUA doivent être circonspects car ce n’était que le début du processus de régulation du trafic et il va falloir juger sur le long terme de l’efficacité des nouvelles règles instaurées pour un trafic plus rapide au centre de la capitale.
Un temps d’adaptation nécessaire pour tous
Les Tananariviens ont multiplié les commentaires peu amènes quand ils ont eu connaissance de la mise en place de ce nouveau plan de circulation. Les responsables n’ont pas fourni d’explications très claires sur le bien-fondé de ces changements de trajet. Au centre-ville, les habitants de la capitale ont même eu l’impression qu’on leur a forcé la main. On ne les a pas convaincus. Les travaux ont été faits très rapidement. Dès ce week-end, tout était en place et il a fallu adopter de nouvelles habitudes. C’était hier, le premier jour de ces trajets qu’il fallait emprunter . Des agents de la circulation étaient présents pour guider les automobilistes. Comme nous l’avions dit hier, les heures de pointe ont été malaisées pour ceux qui se rendaient au travail. Mais par la suite, ce fut plus facile de rouler. On s’aperçoit que l’adaptation se fera lentement . Les responsables vont devoir tirer des leçons des remarques qui ont été faites. Il n’est peut-être pas possible de revenir au passé, mais il est peut-être judicieux de corriger ce qui peut l’être. On pourra juger de l’efficacité de ce plan de circulation d’ici quelque temps.
Patrice RABE.