Le ministère de l’Education nationale (ainsi que les autres, d’ailleurs) n’ont jamais pu décaisser, à temps, les honoraires des prestations des vacataires, d’où les grèves.
Un grand remue-ménage à la circonscription scolaire (CISCO) d’Amboasary-Sud, la semaine passée. Le Chef venait de procéder à la distribution des vacations du Brevet d’ Etudes du Premier Cycle (BEPC) de l’année 2020. Selon le journaliste Mosa Denis qui rapporte les faits sur place : « le désaccord proviendrait du déséquilibre des paiements entre les surveillants ayant passé la même durée de temps. Certains surveillants de salle recevaient 20 000 Ar, d’autres 40 000 Ar ». Les correcteurs empochaient chacun 80 000 Ar, ce qui est encore anormal en comparaison aux vacations de l’an passé. D’où un mécontentement général, car il n’y a eu aucun éclaircissement pour expliquer l’écart de la somme entre les mêmes surveillants et la différence de l’année dernière. À rappeler qu’en 2019, tous les surveillants avaient reçu 60 000 Ar et les correcteurs, quant à eux, 120 000 Ar chacun.
Tous les enseignants savent que les écoles primaires publiques (EPP) recevaient une subvention de 2 000 000 Ar par an et qu’en 2020, elle est passée à 4 000 000 Ar, c’est-à-dire le double. Malheureusement, les EPP se dégradent d’année en année. Les bancs sont branlants, car ils ne sont pas entretenus. Des clous par-ci, par-là et cela suffit. Les toits sont rouillés et troués. À quoi servent donc les subventions ?
Charles RAZA