La légende du football malgache, Augustin Andriamiharinosy dit Baovola n’a pas pu se taire face à cette première défaite des Barea aux éliminatoires de la CAN 2023. Selon lui, on peut reprendre à zéro avec cette formation en voie de rajeunissement. En s’imposant sur le jeu offensif, on peut battre les Palancas Negras. « D’après moi, les Barea ont été dominés vu le niveau de l’adversaire. Les Ghanéens ont beaucoup intimidé notre équipe nationale pourtant très défensive. En d’autres termes, la bande à Rayan Raveloson a trop respecté son adversaire alors qu’on était sur le terrain pour marquer des buts. Les Barea ont eu très peur et n’ont pas eu d’autre choix que de jouer la défensive. Tout le monde sait que défendre sans encaisser des buts n’est pas football et la meilleure défense c’est l’attaque », a-t-il annoncé, avant d’ajouter qu’« on doit se servir au maximum d’un jeu d’attaque si on veut battre les Angolais. J’ai constaté que cette formation avait le même niveau que lors de la deuxième mi-temps durant laquelle l’attaque s’est multipliée un peu. Cela veut dire que les joueurs ont un don secret et ils ont la possibilité de mieux faire voire de bien faire. Il faut tout simplement croire à cette victoire surtout que les Barea vont jouer devant leurs supporters. D’ailleurs, l’Angola n’est pas une équipe vraiment dangereuse, si et seulement si les Malgaches montent d’un cran dans l’offensive ».
L’ancien joueur du club M a aussi mis l’accent sur les titulaires indiscutables. « Si un joueur est présent sur le terrain et porte le nom de l’équipe nationale, il est de son devoir de faire le nécessaire pour sauver l’honneur de son pays. On ne devrait pas chercher d’excuse comme l’absence de certains cadres entraînant une défaite ou l’absence des titulaires de l’équipe qui a mis l’effectif en péril. C’est notre erreur depuis le début. Les nouvelles recrues peuvent tout autant que les anciens être de bons joueurs. Le coach ne doit pas hésiter à renoncer à un joueur qui n’a pas répondu à la convocation », a-t-il enchaîné.
Enfin, Auguste Baovola insiste toujours sur la préparation des pépinières. « Ghana était au même niveau que Madagascar auparavant. Il a travaillé sur la relève de 18 et 19 ans avant d’être arrivé à ce stade. Sa démarche est un exemple à suivre pour avoir une bonne équipe dans le futur ».
Manjato Razafy